Le patchwork et moi, c’est une très longue histoire d’amour
Je suis tombée dans le sac à chutes de tissus quand j’étais toute petite: ma mamie était couturière à façon. C’est elle qui m’a appris la broderie traditionnelle et le point compté. Elle cousait aussi pour ma poupée Barbie des vêtements assortis aux tenues de ses clientes, ce qui faisait bien des envieuses parmi mes petites camarades.
Quand j’avais une douzaine d’années, j’ai découvert les courtepointes en patchwork dans les livres de Laura Ingalls Wilder.

J’ai commencé le patchwork quand je suis entrée dans la vie active, en 1992. Et en 2011, j’ai ouvert un blog pour mieux partager ma passion des travaux d’aiguilles. Et bien sûr, je ne manque pour rien au monde le salon Pour l’Amour du Fil, le rendez-vous incontournable des amoureuses du patchwork.
Quand trouves-tu le temps ?
J’ai organisé mon planning professionnel de façon à terminer tôt trois jours par semaine. Et je couds souvent le soir, je ne sais pas rester les mains oisives devant un film ou une émission de télé.

Au fil des années, j’ai converti plusieurs amies au patchwork. J’essaie surtout de décomplexer toutes celles qui se sentent incapables d’y arriver !
À quoi ressemble ton atelier ?
Je dispose d’un espace de couture bien défini dans la chambre conjugale mais il arrive trop souvent que les ouvrages envahissent aussi le salon. Le fait de squatter notre chambre impose un minimum de rangement. D’autant que la table est située sous un velux : le soleil comme la lune sont redoutables pour les tissus. Des tiroirs bien fermés pour les coupons, des boites étiquetées pour les en-cours, des bocaux pour les boutons et les breloques.
Mais bien souvent, ça vire au capharnaüm…

J’essaie de m’astreindre à une grande purge deux fois par an pour ne pas me laisser déborder.
Plutôt tissus de récupération ou accro du shopping ?
Je suis toujours à l’affût des bonnes occasions de récup’ : brocantes, friperies, puces de couturières, chemises usagées, sac à chutes des copines…

Hélas, ça n’empêche pas les craquages sur les salons ou en magasin de tissu. Et depuis la fermeture de ma mercerie, je suis comme orpheline !
Traditionnel ou moderne ?
J’ai une prédilection pour les blocs très classiques et très simples, ainsi que pour les scrap quilts. Mais je ne dédaigne pas pour autant des ouvrages plus contemporains.La seule chose que je n’aime pas, ce sont les samplers. Ce qui me plaît dans le patchwork, c’est la répétition des formes simples, tout particulièrement les triangles et les carrés.

Main ou machine ?
Je ne vais pas au lavoir pour nettoyer mon linge. Alors pourquoi me priverais-je d’utiliser ma machine à coudre pour les ouvrages de patchwork?

J’apprécie néanmoins l’assemblage à la main pour sa précision, et il a le grand avantage d’être silencieux – je couds souvent pendant les soirées télé.
J’aime bien aussi disposer d’un ouvrage facile à transporter, pour les temps d’attente ou de transports. Pour ça, rien n’égale l’english paper piecing.

J’utilise la machine à coudre pour les ouvrages plus contemporains, les courtepointes de bébé… ou simplement quand j’ai envie de profiter rapidement d’un ouvrage sans y passer des mois.
Et à part le patchwork?
J’aime aussi la broderie, le punchneedle et le crochet… mais rien ne peut supplanter dans mon cœur le patchwork et l’appliqué !
Vous me retrouverez aussi sur Instagram @verveine.et.lin , même si ce blog est mon mode de communication privilégié.
Pour me contacter, envoyez-moi un courriel à l’adresse suivante: verveineetlin(at)gmail(point)com
